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ENCUENTRO INTERNACIONAL DE UNIVERSIDADES ESTATALES

Aujourd’hui les classements internationaux tels que celui de l’Université Jiaotong de Shanghai ou du

supplément « Times Higher Education » ont un retentissement médiatique qui in uence aussi les

étudiants candidats à des études à l’étranger.

Du point de vue des universités françaises, dont seulement trois d’entre elles gurent parmi les cent

premières du dernier classement de Shanghai, ces palmarès ne peuvent être négligés. Ils provoquent

même de leur part une ré exion béné que sur leur compétitivité internationale. Cependant ces

classements doivent être relativisés car ils ne sont pas dépourvus de biais méthodologiques importants

qui jouent globalement en la défaveur de la visibilité internationale du système universitaire français.

En premier lieu, l’e et de taille et de division. Le besoin prédominant du début des années soixante au

début des années quatre-vingt-dix d’accueillir largement de nouvelles générations en premier cycle

universitaire a entraîné un phénomène de créations de nouvelles universités (il y en a actuellement 85),

alors même qu’existent dans le système d’enseignement supérieur français plus de deux cents écoles

d’ingénieurs. Ainsi, la taille des universités françaises et le fait qu’une part importante des formations

d’élite ne leur soit pas rattachée les rendent moins performantes dans les classements. Ainsi, par exemple,

l’ancienne Sorbonne a été divisée en quatre universités depuis 1968. Regroupons ces quatre universités

et les grandes écoles du 5ème arrondissement de Paris et le « Quartier latin » serait assurément au

sommet des classements internationaux !

Une autre spéci cité française est celle de la dualité entre les universités et les organismes de recherche

(il y en a 21, le plus connu étant le CNRS). Dans la réalité, ces deux ensembles composés d’une part

d’enseignants-chercheurs (professeurs et maîtres de conférences), d’autre part de chercheurs à temps

plein, travaillent conjointement dans les laboratoires communs des universités mixtes de recherche, mais

l’attribution des publications, des licences et des brevets s’impute plus ou moins aléatoirement entre les

universités et les organismes de recherche.

Il n’en demeure pas moins que face à l’existence des classements internationaux, les universités prennent

conscience d’un besoin de restructuration qui peut aller jusqu’à des regroupements.

En outre, la ré exion sur l’évaluation du système universitaire est au cœur du dispositif de réforme et

d’autonomie des universités avec la création depuis la loi du 18 avril 2006, dite « Pacte pour la Recherche

», de l’Agence d’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (AERES), indépendante du

Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche. Elle est également poursuivie au niveau

européen avec l’idée fortement soutenue par la France, d’un classement européen des universités, qui

pourrait d’ailleurs plutôt consister en des classements par catégories de formations ce qui permettrait

notamment de pallier les biais liés à l’e et de taille des institutions d’enseignement supérieur.

L’enjeu des formations doctorales

La société du XXIème siècle est appelée suivant les meilleurs augures à être une société de la

connaissance et du savoir. L’économie de la connaissance et du savoir est au centre de la ré exion

européenne exprimée par le Conseil européen de mars 2000 et connue sous l’intitulé de « Stratégie de

Lisbonne ». Dans les cénacles européens, il est aussi question du triangle de la connaissance mis en avant

depuis 2006 par les leaders européens, à savoir la coordination entre formation, recherche et innovation.

14

DIA 2: DESAFÍOS DE LAS UNIVERSIDADES PÚBLICAS PARA EL SIGLO XXI

142

CONFERENCIA: “Estado actual y proyecciones de las Universidades Públicas de los Estados Unidos”

142

Jaime Chahín

142

CONFERENCIA: “Responsabilidad del Estad respecto a l Sustentabilidad de la

Universid d Pública Nacional”

154

Juan Manuel Zolezzi, Consejo de Rectores.

155

PANEL: “Fina ciami nto de las universidad s estat les: a tecedentes y perspectivas para el siglo XXI” 161

Juan Manuel Zolezzi

162

Luis Ayala

162

María Olivia Mönckeberg

172

Felipe Morandé

180

Hugo Fazio

185

CONFERENCIA: “L Mercantilización d la Educación, el ejemplo de la Univ rsidad”

185

Roger Deh ybe

185

CONFERENCIA: “Enseñanza Superior, Universidades Públicas y Universidades de Clase Mundial.

Relación entr estos términos y las Polític s de Investigación y De arrollo e Brasil”.

186

Hernán Chaimovich

186

PANEL: “Futur d las Universidades Públicas en Chile”

193

Sergio Pulido

193

Jorge Las Heras

197

José Antonio Viera-Gallo

202

José Joaquín Brun er

205

Ennio Vivaldi

212

Ricardo Núñez

220

CONFERENCIA: Alcances y conclusiones del Encuentro

226

Francisco Brugnoli

226

CONFERENCIA DE CIERRE

232

Mónica Jiménez, Mi istra de Educ ción

232