A n d’accompagner ces évolutions, les réformes successives de l’Université française ont cherché à
favoriser à la fois une plus grande autonomie et une meilleure « gouvernance » des grandes institutions
pluridisciplinaires transcendant les fragmentations facultaires.Plus récemment, la mondialisation a eu un
impact signi catif et a conduit les universités à développer des politiques internationales par des
regroupements, des consortia et des alliances. Aussi, le paysage universitaire français est-il engagé dans
un processus général d’adaptation. C’est avec l’organisation de l’autonomie, la volonté de faciliter ce
processus d’adaptation des universités françaises qui donne tout son sens à l’adoption de la récente loi
intitulée «loi relative aux libertés et responsabilités des Universités» (dite loi L.R.U.) du 10 août 2007.
Le “Processus de Bologne” a été décisif dans la dynamique récente de la réforme
universitaire en France
A n de donner sa pleine signi cation à la loi L.R.U., il convient de rappeler l’importance du « processus de
Bologne » qui a engagé la France et ses partenaires européens à entreprendre une réforme progressive et
générale des formations universitaires dans le but de construire un véritable espace européen de
l’enseignement supérieur et de la recherche.
Le processus a débuté par la déclaration de la Sorbonne impliquant quatre pays le 25 mai 1998. La
déclaration de Bologne du 19 juin 1999 a associé ensuite vingt-neuf pays. Aujourd’hui, ce sont
quarante-six pays qui participent à ce processus d’harmonisation des structures d’enseignement (au-delà
de l’Union européenne donc), construit autour d’une organisation à trois niveaux: licence, master,
doctorat. Cette harmonisation est destinée à faciliter la mobilité étudiante et la exibilité des parcours
d’études grâce notamment à la délivrance de crédits transposables de formation («European Credits
Transfer System»). Le Processus de Bologne vise également à développer la coopération européenne en
matière d’assurance qualité. L’évaluation et la qualité sont aujourd’hui les deux sujets clés qui nourrissent
la ré exion des pays adhérents au Processus, ainsi que celle de l’Association des Universités Européennes
qui rassemble 750 membres dans quarante-cinq pays d’Europe.
Le mouvement enclenché par le processus de Bologne a certainement eu un e et décisif dans la
rénovation de l’université française au cours des dix dernières années. Partout, les universitaires de
di érentes disciplines ont dû adapter et proposer de nouvelles maquettes d’enseignement. Ainsi ils ont
eu à considérer à la fois le besoin accru de professionnalisation des formations dans un contexte de crise
de l’accès à l’emploi et la préparation des étudiants de master à leur possible poursuite d’études en
formation doctorale, au regard des enjeux de la recherche dans une « économie de la connaissance ».
Nul doute que ce travail en profondeur qui a largement mobilisé la communauté universitaire a préparé
les esprits à la loi «L.R.U.».
La loi «L.R.U.» du 10 août 2007: une loi de «gouvernance» ouvrant des perspectives de restructuration des
universités françaises.
Cette loi s’inscrit dans la continuité et l’approfondissement de l’évolution marquée par les deux
précédentes lois de 1968 et de 1984 allant dans le sens d’une plus grande autonomie des universités.
ENCUENTRO INTERNACIONAL DE UNIVERSIDADES ESTATALES
12
DIA 2: DESAFÍOS DE LAS UNIVERSIDADES PÚBLICAS PARA EL SIGLO XXI
142
CONFERENCIA: “Estado actual y proyecciones de las Universida es Públicas de los Estados U idos”
142
Jaime Chahín
142
CONFERENCIA: “Responsabilidad del Estado respect a la Sustentabilidad de la
Universidad Pública Nacio al”
154
Juan Manuel Zolezzi, Consejo de Rectores.
155
PANEL: “Financiamiento de las universidades estatales: antecedentes y perspectivas para el siglo XXI” 161
Juan Manu l Z lezzi
162
Luis Ayala
162
María Olivia Mö ckeberg
172
Felipe Morandé
180
Hugo Fazio
185
CONFERENCIA: “La Mercantilización de la Educació , el ejemplo d la Universidad”
185
Roger Dehaybe
185
CONFERENCIA: “Enseñanza Superior, Universid des Públicas y Universidades de Clase Mundial.
Relación entre estos términos y las Políticas de Investigación y Desarrollo en Brasil”.
186
Hernán Chai ovich
186
PANEL: “Futuro de las Universidades Públic s en Chile”
193
Sergio Pulido
193
Jorge Las H ras
197
José Antonio Viera-Gallo
202
José Joaquín Brunner
205
Ennio Vivaldi
212
Ricardo Núñez
220
CONFERENCIA: Alcances y conclusiones del Encu ntr
226
Francisco Brugnoli
226
CONFERENCIA DE CIERRE
232
Mónica Jim nez, Ministra de Educación
232
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