ENCUENTRO INTERNACIONAL DE UNIVERSIDADES ESTATALES
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Les fonctions doctorales sont donc au cœur des réformes universitaires. En 1968, furent supprimées les
chaires, à partir de 1985 fut progressivement supprimée la thèse d’Etat et créée la thèse d’université et
l’habilitation à diriger des recherches (condition requise pour devenir professeur des universités). En
1990, sont créées les premières écoles doctorales et sont revalorisées les allocations de recherche pour les
doctorants. En 1997, les écoles doctorales sont généralisées, elles sont au nombre de 320. Elles ont été
harmonisées avec le dispositif LMD du processus de Bologne. En 2009, le statut des doctorants est
amélioré par la généralisation de l’établissement de véritables contrats de travail.
Grâce à ces évolutions, les universités françaises font soutenir enmoyenne 11 000 thèses par an, dont près
des deux tiers en sciences.
Les écoles doctorales regroupent fréquemment des équipes de formation et de recherche de di érentes
universités, elles ont la double mission de production de connaissances et de leur valorisation. A cette
n elles doivent assurer l’encadrement académique des doctorants, mais aussi préparer leur insertion
professionnelle, favoriser la structuration de la recherche, et promouvoir les formations doctorales.
La mise en place de l’AERES (cf. supra) crée une tendance au renforcement par l’évaluation des exigences
de qualité des écoles doctorales. Celles-ci doivent être en mesure de « produire » un minimum de thèses
par an (une trentaine). Ces formations doctorales doivent par ailleurs se situer de plus en plus dans le
cadre de la construction de l’Espace Européen de la Recherche. La capacité de chaque université à organi-
ser son activité de recherche au sein d’écoles doctorales reconnues au niveau européen et évaluées
positivement est sans nul doute déterminante pour l’avenir des plus petites d’entre elles. Cette tendance
incite à des alliances entre établissements qui se retrouvent dans le cadre des nouveaux « Pôles de Recher-
che et d’Enseignement Supérieur – PRES » (logique de sites), des « Réseaux Thématiques de Recherche
Avancées – RTRA » (logique de coopérations, de laboratoires d’excellence travaillant sur les mêmes
thématiques scienti ques) ou des « Pôle de compétitivité » (logique de partenariat public-privé-
Entreprises-Universités).
DIA 2: DESAFÍOS DE LAS UNIVERSIDADES PÚBLICAS PARA EL SIGLO XXI
142
CONFERENCIA: “Estado actual y proyecciones de las Universidades Públicas de los Estados Unidos”
142
Jaime Chahín
142
CONFERENCIA: “Responsabilidad del Estado respecto a la Sustentabilidad de la
Universidad Pública Nacional”
154
Juan Manuel Zolezzi, Consejo de Rectores.
155
PANEL: “Financiamiento de las universidades estatales: antecedentes y perspectivas para el siglo XXI” 161
Juan Manuel Zolezzi
162
Luis Ayala
162
María Olivia Mönckeberg
172
Felipe Morandé
180
Hugo Fazio
185
CONFERENCIA: “La Mercantilización de la Educación, el ejemplo de la Universidad”
185
Roger Dehaybe
185
CONFERENCIA: “Enseñanza Superior, Universidades Públicas y Universidades de Clase Mundial.
Relación entre estos términos y las Políticas de Investigación y Desarrollo en Brasil”.
186
Hernán Chaimovich
186
PANEL: “Futuro de las Universidades Públicas en Chile”
193
Sergio Pulido
193
Jorge Las Heras
197
José Antonio Viera-Gallo
202
José Joaquín Brunner
205
Ennio Vivaldi
212
Ricardo Núñez
220
CONFERENCIA: Alcances y conclusiones del Encuentro
226
Francisco Brugnoli
226
CONFERENCIA DE CIERRE
232
Mónica Jiménez, Ministra de Educación
232
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